jeudi 4 octobre 2012

«Racisme anti-entreprise», c'est véritablement la France à l'envers...

«Racisme anti-entreprise», c'est véritablement la France à l'envers...

Étrangement ce sont aujourd'hui les privilégiés de notre société foncièrement inégalitaire, qui ont prospéré et fait fortune par la traite et les discriminations économiques imposées aux autres français d'origines ethniques et de conditions modestes...Ce sont ces privilégiés-là qui crient le plus au "racisme"; parce qu'un Gouvernement légitime les oblige (enfin) à contribuer de manière équitable à l'effort de redressement national (pendant une durée déterminée, 2 ans!).


C'est véritablement à ne plus rien comprendre au racisme et aux discriminations vécus par des millions de français d'origine étrangère, obligés parfois de s'expatrier pour entreprendre


Alors que pourraient bien penser ces infortunés de l'accusation de «racisme» agitée par Mme Parisot? Quel regard porteraient-ils sur la "révolte" des pigeons hexagonaux?


Pour un certain nombre de ces français exilés bien malgré eux, cela s'apparenterait presque à une France à l'envers. Ils auraient même un air médusé et amusé devant ces braves "pigeons" hexagonaux qui agitent la menace d'aller voler vers des cieux étrangers plus cléments, où disent-ils, la liberté d'entreprendre n'est pas entravée par le matraquage fiscal. Cependant nos entrepreneurs hexagonaux omettent de préciser que la libre entreprise dans ces pays d'exil est ouverte à toutes les personnes, de toutes les origines ethniques et de toutes les conditions sociales; sans la prévalence de tous ces passe-droits financiers et bancaires, de tous ces privilèges de classe, voire de «race», qui font la singularité du capitalisme français.

  Les visages de quelques-uns de nos braves "pigeons" hexagonaux

Vu sous cet angle, l'exil fiscal de nos pigeons français ne se solderait pas nécessairement par les mêmes succès retentissants qu'en France. Précisément parce qu'une part du racisme économique qui a assuré leur prédominance capitalistique est pratiquement inexistante dans leurs nouveaux pays de résidence. Ils devront par conséquent voler comme tous les autres ressortissants étrangers dans un ciel ouvert et réellement concurrentiel.


Alors racisme pour racisme, commençons déjà par combattre celui de classe, sur lequel Mme Parisot comme les pigeons hexagonaux sont curieusement demeurés silencieux.

Joël Didier Engo

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Acteur politique

France: 12 millions d'immigrés et d'enfants d'immigrés, Par Stéphane Kovacs, Service infographie du Figaro

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