mercredi 12 février 2014

Plan gouvernemental «pour l'égalité républicaine et la lutte contre les discriminations»

Toujours dans l’affichage et rien dans la substance!

Jean-Marc Ayrault entouré de ministres pour présenter son plan «pour l’égalité républicaine et la lutte contre les discriminations», le 11 février 2014.
Le Premier- Ministre Jean-Marc Ayrault entouré de ministres pour présenter son plan «pour l’égalité républicaine et la lutte contre les discriminations», le 11 février 2014. (Photo Erie Feferberg. AFP)
 
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le Plan du gouvernement «pour l’égalité républicaine et la lutte contre les discriminations»
 
Revoici donc "le vieux serpent de mer" de l'intégration et de la lutte contre les discriminations...que les "grands camarades" socialistes savent si bien agiter comme un joujou à la face des français dits d'origine étrangère et des immigrés africains, généralement à l'approche des échéances électorales, ou sur fond de luttes de positionnement internes au Gouvernement.
 
De grâce en 2014, y compris auprès des socialistes, "L'Homme Africain" mérite plus de respect et de considération qu'une "intégration"..dont il sait pertinemment qu'elle sera toujours sujette à caution, voire abandonnée au moindre arbitrage politique, ou à la moindre levée de boucliers des forces réactionnaires de ce pays (y compris au sein du PS).

Désormais le débat ne se situe plus sur le terrain de l'intégration, des discriminations, ou du vote des étrangers aux élections locales (dont l'appréciation serait bien évidemment toujours laissée à la discrétion de grands "seigneurs" politiques).

Mais sur celui d'une revendication d'une citoyenneté pleine et entière - avec évidemment les mêmes droits et les mêmes devoirs - par laquelle des français issus de la diversité, et singulièrement originaires d'Afrique (à l'instar d'autres français), veulent et peuvent s'organiser en masse suffisamment critique pour peser sur les choix politiques et prendre ainsi leur propre destin républicain en main; sans être de la sorte en permanence instrumentalisés, ostracisés dans les désignations et investitures électorales, acculés au repli communautaire, relégués à une citoyenneté de seconde zone... puis de temps en temps aguichés avec des projets de réformes essentiellement clivant, dont la probabilité est pourtant forte qu'ils ne voient jamais le jour dans la configuration actuelle de la scène politique française.

Je vous remercie

Joël Didier Engo
 

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