Les suprématistes ethniques (quoi qu'ils disent et en dépit des apparences dites républicaines) accepteront toujours difficilement l'arrivée dans les instances décisionnelles du football français et l'encadrement des personnes issues de la diversité...
Ils s’emploieront tant qu'ils le pourront à les restreindre au seul rôle de gladiateurs sur les terrains de football.
Il suffit pour ce faire de voir ce que sont devenus les vainqueurs de la coupe du monde de 1998 et vous constaterez que tous ceux d'entre-eux qui sont de couleur ont dû s'expatrier comme Zidane pour exercer des fonctions d’entraîneurs ou de responsables en clubs.
C'est une particularité du racisme systémique en France, que les nouvelles générations accepteront de moins en moins, notamment celle de Mbappé et tant mieux.
Nous nous battons depuis des années à travers la société civile pour briser ce plafond de verre et avons souvent dû nous expatrier à l'étranger pour mieux valoriser nos compétences professionnelles.
Mais il ne faut pas se résigner à ce phénomène notamment pour les plus jeunes générations. C'est essentiellement pour elles que nous militons sans répit contre le racisme en France.
CE MULTICULTURALISME ET CETTE DIVERSITÉ QUI EMMERDENT TOUS LES RÉAC'
À cet égard il faut plaindre tous ces losers extrémistes identitaires qui, notamment sur les plateaux des chaînes de télévision du Groupe Bolloré en France et certains forums de discussion africains, se réjouissent ouvertement de la défaite de l'Équipe de France face à l'Argentine à la finale de la coupe du monde de football.
Ils devront s'accommoder de cette belle et grande diversité française, parce qu'elle est à l'image de la France de 2022, et pas uniquement au football.
L'Histoire d'une grande démocratie ne se réécrit pas, et même ne peut s'effacer au gré des pulsions identitaires, xénophobes et racistes des réactionnaires.
Joël Didier Engo
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