samedi 3 mars 2012

Au nom de la décence démocratique...

Sera-t-on éternellement dans l'obligation (républicaine) de réagir et condamner les amalgames à forte connotation raciste, xénophobe, islamophobe propagés par monsieur Claude Guéant, dans sa course effrénée aux suffrages extrémistes?

Raisonnablement NON.

Parce que le ministre de l'intérieur a franchi les limites de la décence démocratique, qui veut qu'une confrontation d'idées ne tourne pas à une stigmatisation systématique des êtres humains, sur la base de leur nationalité étrangère, de leur origine raciale, ou de leur religion.

L'indifférence semble ainsi la digne réponse opposable à une personnalité publique qui "dérape" en permanence.

Joël Didier Engo

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