Personne ne demande à Manuel Valls (comme à ses prédécesseurs
au ministère de l'intérieur), y compris parmi les associations
spécialisées sur les questions migratoires, de je cite: "jongler entre humanité et fermeté";
mais d'appliquer effectivement la loi de la république française sans
en permanence jongler à l'aide des directives ministérielles, entre
l'exigence légitime de sécurité et la xénophobie rampante.
En effet il n'y a absolument rien de démocrate, ni de républicain, à
flatter de la sorte les plus bas instincts xénophobes et racistes d'une
certaine opinion publique dite "française de souche", particulièrement
remontée contre ces étrangers, dont elle associe tous ses maux
(précarité économique et sociale, déclassement, chômage, insécurité...); puis cette mondialisation (dite brutale et inhumaine), à laquelle
sa classe politique paraît elle-même cruellement désemparée.
Joël Didier Engo
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