vendredi 27 décembre 2013

Affaire Michel ATANGANA: un deux poids deux mesures indigne de la France
















De gche. à drte. : Don Mullan, Hélène Conway-Mouret (ministre déléguée chargée des Français de l'étranger), Loïc Tribot Laspière (délégué général et fondateur du CEPS), Hélène Pichon (directrice des relations avec les institutions du CEPS). Ph. F. Duhamel


J'ai eu la désagréable surprise d'entendre la Ministre des Français de l'Étranger (dont je tairais d’ailleurs le nom, puisque personne ne la connaît, y compris au sein du Gouvernement) m'entonner le vieux refrain du nécessaire "respect de la souveraineté du Cameroun en matière judiciaire" tout récemment à l'occasion d'une exposition Place du Palais Royal à Paris, consacrée à un autre célèbre prisonnier d'opinion, un certain Nelson Mandela...

Apparemment notre ministre isolée de la république ne se souvenait plus, certainement à cause de Thierry Michel Atangana... des Affaires dites de "l'Arche de Zoé au Tchad", "des infirmières Bulgares en Libye", ou plus proche de nous, de "Florence Cassez au Mexique"...où pour la petite histoire, le Gouvernement Français avait annulé l'année Mexicaine en partie à cause de l'excès de "fermeté" reproché à la Justice "souveraine" du Mexique envers sa ressortissante condamnée à plus de 60 années d'emprisonnement ferme.

J'ai finalement réalisé ce jour-là (mardi 17 décembre 2013 à 18h45mn Place du Palais Royal) que la protection consulaire et diplomatique de la France n'allait pas de soi pour un cadre noir français, expatrié dans son pays d'origine en Afrique (le Cameroun), victime collatérale d'une guerre des chefs interne au sérail politique camerounais, auprès duquel il représentait pourtant des entreprises françaises...

Ce deux poids deux mesures que la France officielle affiche à l'égard de Thierry Michel Atangana, dans un quasi mutisme des médias parisiens les plus écoutés par les Français, est simplement SCANDALEUX...Venant en plus de femmes et d'hommes souvent si prompts à dénoncer le racisme institutionnalisé chez les autres, voire à récupérer la mémoire d'un Nelson Mandela à l'occasion de ses obsèques.

L'affaire Atangana est en ce sens assez révélatrice de la ségrégation mentale encore tellement prégnante chez nombre de décideurs politiques dans la Patrie dite des Droits de l'Homme.

Hélas Oui!

Joël Didier Engo

Comité de Soutien à Thierry Michel Atangana
 













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