Le Franco-Camerounais Benoît Assou-Ekotto,
joueur de l'équipe nationale de football du Cameroun: «Quand l'équipe
nationale obtient de mauvais résultats, les gens commencent à dire qu'il
y a trop de noirs ou de musulmans. Je n'aime pas ça. (...)
Aucun joueur, fût-il le plus talentueux, n'est évidemment indispensable à une équipe nationale de football, encore moins à un pays. Mais force est de constater que Benoît Assou-Ekotto exprime ici un sentiment assez répandu chez les Français d'origine étrangère, et singulièrement lorsqu'ils sont noirs ou arabes.
Certains grands esprits laissent parfois entendre que des êtres humains, à force de subir le racisme dit ordinaire (y compris dès leur tendre enfance), finissent par s'en accoutumer.
Non le racisme n'est pas "assimilable" à toute autre forme de discrimination!
Aucun joueur, fût-il le plus talentueux, n'est évidemment indispensable à une équipe nationale de football, encore moins à un pays. Mais force est de constater que Benoît Assou-Ekotto exprime ici un sentiment assez répandu chez les Français d'origine étrangère, et singulièrement lorsqu'ils sont noirs ou arabes.
Certains grands esprits laissent parfois entendre que des êtres humains, à force de subir le racisme dit ordinaire (y compris dès leur tendre enfance), finissent par s'en accoutumer.
Non le racisme n'est pas "assimilable" à toute autre forme de discrimination!
Cameroun, un sevrage brutal du football vivement recommandé!
Le miracle n'a pas eu lieu au Brésil mercredi soir (un 18 juin!), le Cameroun a effectivement été lamentablement éliminé.
Et oui, il n'y a pas que le Football dans la vie...Les Brésiliens ont
compris, bien avant les Camerounais, qu'on a jamais développé un pays
avec le Football. Et la Fifa elle, se fait évidemment une bonne affaire
avec "son Mondial", mais généralement sur le dos des États littéralement
saignés à blanc!
Selon les premières informations recueillies aux aurores ce matin,
les téléspectateurs ont malheureusement assisté médusés en mondovision
au naufrage d'une dictature arque-boutée sur son équipe nationale, qui
estime avoir toujours raison sur tout et sur tous...au Cameroun comme
ailleurs.
Au moins -peut-on espérer - que ce brutal sevrage de l'opium
football, ramènera le peuple du Cameroun et nombre de ses ressortissants
à porter un regard sans concession sur l'état de délitement avancé de "leur société".
Il n'est jamais trop tard! On peut toujours bien reconstruire sur des décombres...Y compris au Cameroun.
Joël Didier Engo
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