dimanche 25 janvier 2015

Contre l'oubli: 70ème anniversaire de la libération des camps de concentration

Il y a 70 ans, la libération d'Auschwitz Temps fort

Le complexe d'Auschwitz-Birkenau, le plus important des camps de concentration nazis, a été libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.

 Entre 1940 et 1945, plus de 1,1 million de personnes y ont trouvé la mort, dont au moins 900 000 juifs.


 La destruction des juifs d'Europe

Par

Macha Speter-Ravine, déportée, raconte l'ambiance dans le camp pendant les quelques jours séparant le départ des SS et l'arrivée de l'Armée rouge qui viendra les libérer.

Archives, Le Monde.fr

 Dans la nuit du 17 au 18 janvier 1945, après minuit, le docteur Mengele, médecin-chef SS d'Auschwitz, arriva avec sa suite à l'infirmerie (Revier), se fit donner les feuilles des malades et repartit aussitôt en nous annonçant que le lendemain matin il nous faudrait nous tenir prêtes à évacuer le camp : " Toutes celles qui peuvent marcher, dit-il, doivent partir. "

Depuis quelques Jours déjà on inscrivait et réinscrivait les numéros des malades graves, de celles qui pouvaient marcher, se tenir debout, etc. Le front russe approchait. Les SS se préparaient à liquider Birkenau, à effacer les traces de ce gigantesque " combinat de la mort " avant de prendre la fuite.

Après le départ de Mengele, il n'était plus question de dormir. Toute l'infirmerie était en effervescence : les malades à peu près valides se mirent à découper les couvertures pour en confectionner des vêtements. Les plus gravement atteintes, mais qui restaient conscientes de ce qui se passait, nous poursuivaient d'un regard interrogateur et suppliant.

Notre groupe de résistance avait appris dans le plus grand secret de notre amie Orli, chef administratif (Lager-elteste) de l'infirmerie, que Mengele lui avait donné pour instruction d'évacuer le plus grand nombre possible de malades car, avait-il dit, tous les blocks, avec les malades qui resteraient, seraient minés en même temps que les crématoires, les bâtiments administratifs et les dépôts.

Nous avions longtemps attendu et espéré cette heure de libération et nous nous préparions à y participer activement. Fallait-il partir au moment où la liberté frappait à notre porte ? Orli peignait un tableau si effrayant de ce qui se préparait après l'évacuation que ses arguments semèrent le doute dans quelques esprits. Toutefois nos camarades soviétiques étaient fermement décidées à attendre d'être libérées par leur armée ; les Polonaises, se trouvant sur leur sol national, considéraient que ce n'était pas le moment de le quitter. Et nous étions un groupe de femmes déportées de France qui pensions qu'il nous fallait coûte que coûte attendre d'être libérées sur place plutôt que de suivre les SS dans leur repli.

Le jeudi 18 janvier au matin, les SS arrivèrent vers midi et l'évacuation commença. Dans les camps voisins - à gauche l'infirmerie des hommes, à droite les deux camps de kommandos de travail des femmes - régnait la même fièvre de départ. Les camps de kommandos se vidèrent rapidement. Dans le nôtre, l'évacuation traînait : la majeure partie s'en allait mais les malades avançaient lentement. La neige était épaisse, le froid coupait le souffle. La perspective de marcher sous le harcèlement des Allemands vers d'autres camps allemands était terrible. Et les femmes n'avaient sur elles que des bouts de couvertures dont elles avaient également recouvert leurs jambes et entouré leurs pieds nus ; rares étaient celles qui avaient des sabots de bois. Jusqu'où iraient-elles ainsi ?

L'évacuation interrompue

Notre groupe était divisé : une partie, subissant la psychose générale, se hâta de sortir, l'autre (dont j'étais), entraînée hors des blocks par les adieux, l'inquiétude et la curiosité, adopta la tactique de rester dans le dernier rang de la caravane et de faire durer l'opération. Les occasions ne manquaient pas, car nombreuses étaient les malades qui s'écroulaient avant même d'atteindre la sortie, et il fallait les ramener dans les salles.

À 5 heures de l'après-midi, deux groupes avaient déjà quitté le camp. Un troisième traînait toujours. Il faisait nuit, les SS s'énervaient et vociféraient : " Loss ! loss ! schneller ! " (1). Après un bref entretien, ils décidèrent tout à coup qu'ils en avaient assez pour la journée. Ils arrêtèrent net la caravane en refermant le portail du camp.

Avec Orli et presque toute l'administration civile de l'infirmerie étaient parties nos amies tchécoslovaques et quelques Polonaises.

Le lendemain les blocks sont dans un état épouvantable. Les cadavres - la production quotidienne de Birkenau - gisent dans leur lit depuis vingt-quatre heures. D'autres s'amoncellent devant les blocks. Le " Leichen-kommando " (commando des cadavres) chargé de les transporter à la morgue - une cabane au bout du camp - est parti. Les autres services sont désorganisés par le départ de leur responsable et de la majeure partie du personnel. La lumière est coupée. On ne distribue pas de nourriture, personne n'a rien eu à manger depuis la dernière distribution de pain dans la matinée de la veille. Les tinettes débordent, les w.-c. sont bouchés.

Nous nous comptons sommairement. Il reste environ trois mille malades et plus de cent femmes valides, quelques médecins : les doctoresses Lubow, chirurgien soviétique, et Anna Fédorowna (nous l'appelions ainsi), la doctoresse polonaise Katarzyna Laniewska, des infirmières polonaises, russes, françaises, hongroises, d'autres membres du personnel, celui de la buanderie de l'infirmerie avec sa responsable, notre amie Irena Szczypiorska.

Vers midi nous apprenons que les cuisines fonctionnent partiellement, mais il n'y a personne pour transporter la soupe. Nous nous y précipitons et apportons quelques chaudrons d'un liquide grisâtre qu'on distribue dans une cohue générale.


Le nombre de victimes juives en Europe.
Une menace d'incendie

Le soir, des explosions secouent le camp. Un incendie monstre ravage les crématoires et les magasins de Brzezinki, à 2 kilomètres de chez nous. Le feu éclaire l'espace qui nous sépare, et il semble que le vent souffle dans notre direction. Les étincelles risquent d'embraser les baraques en bois où se trouvent les malades. Avec ce qui nous tombe sous la main, - pelle, hache, pioche, - nous courons vers les fils de fer barbelés (le courant n'y passait plus, la centrale électrique ayant sauté). De l'autre côté se trouve l'infirmerie des hommes où seuls les valides sont restés. Ils arrivent, armés eux aussi d'outils improvisés. Ensemble, avec acharnement, nous brisons la barrière qui nous sépare afin de pouvoir nous entraider pour faire sortir, en cas de danger, les malades des baraques. Nous veillons tard dans la nuit. Le feu brûlera jusqu'au milieu de la matinée suivante. Notre camp est intact.

Le samedi 20, nouveau et pire désastre ; l'eau est coupée. Les cuisines ne fonctionnent plus. Nous nous réunissons, médecins, infirmières et autres membres du personnel, et décidons d'assumer la direction provisoire du camp. Il faut réorganiser le travail dans les blocks : on ne peut pas laisser mourir les malades au seuil de la liberté. Nous qui avons, durant toute notre détention au camp, fui les fonctions administratives sous les ordres des Allemands sommes bien obligées de nous charger de la gestion. Les médecins s'attellent de leur côté à la tâche, mais les malades ne la leur facilitent pas, se disputent et hurlent pour des vétilles. La discipline, qui, jusqu'à présent, était basée sur la terreur et la peur des coups, est complètement relâchée. Nous ne pouvons la rétablir que par la persuasion. Cela ne porte pas toujours. Nos efforts sont immenses mais les résultats minimes.

La porte est ouverte

Pour nettoyer les malades les plus sales, celles qui ont la diarrhée, nous faisons fondre de la neige sur les poêles où, fort heureusement, le feu a pu être maintenu avec les réserves de charbon restées dans les blocks. Avec de la neige fondue, nous préparons également une boisson chaude. Des réserves de vivres ont été découvertes dans les cuisines abandonnées. Nous ramenons, sur les charrettes qui servent à transporter les cadavres, du pain et de la farine.

Pour la nuit nous établissons des gardes afin de donner l'alerte si un nouvel incendie se déclarait ou si les arrière-gardes SS tentaient de faire sauter notre camp. Nous n'avons pas oublié les promesses de Mengele. Durant une de ces tournées, j'aperçois un groupe d'Allemands qui faisaient les cent pas hors de l'enceinte. Nous nous gardions mutuellement.

Ils font leur apparition dans le camp le lendemain dimanche et ordonnent aux " aryennes " de les suivre, " car, disent-ils, demain ou après-demain, les Russes seront là ". Personne ne les suit. Ils partent sous nos rires ironiques et lancent pour adieu : " Attendez les Russes, vous verrez comment on meurt de faim chez eux. " Ils laissent la porte du camp largement ouverte. Toutes celles qui tiennent debout se précipitent. Comme hypnotisées nous nous approchons du portail et le franchissons. Nous nous tâtons les bras, le dos, pour nous persuader que nous ne rêvons pas. Nous sommes libres !

La porte du camp est ouverte, mais nous n'osons pas nous aventurer au dehors. Les canons grondent de plus en plus près. On dirait que le front n'est qu'à quelques kilomètres ; les Allemands rôdent encore sur les routes. Dans le camp, la vie continue dans un demi-désordre. La nouvelle se répand alors à la vitesse de l'éclair qu'on a trouvé des magasins pleins de vivres et de vêtements à quelques centaines de mètres de chez nous. Hommes et femmes, nous prenons les magasins d'assaut. Il y a de tout : du pain, du sucre, des conserves de viande et de poisson, du café, du chocolat, des chaussures, des manteaux, des pantalons, des pull-overs, etc. Ce sont, paraît-il, les réserves de nos gardiens qu'ils n'avaient pas réussi à emporter ou à détruire. Une vraie aubaine ! Le pillage dure jour et nuit. Les malades, et parmi elles les plus atteintes, y courent. Impossible de les en empêcher. Il arrive qu'en rentrant avec des baluchons de vivres et de chiffons elles s'affaissent sur le seuil du block et meurent. Et combien périrent ces jours-là par excès de nourriture !

Le pillage continue quand, un soir, près d'un magasin, des coups de feu éclatent. Nous voyons les hommes ramener le corps inerte de l'Ukrainien Micha : il s'était fiancé dans le camp à la petite infirmière soviétique Marousia, qui sanglotait dans les bras du Dr Loubow.

Avec le pillage, le désordre le plus complet reprend. L' " organisation " individuelle bat son plein. Impossible d'entraîner les femmes au travail. Des montagnes de cadavres jonchent le sol. Le désespoir nous gagne. Le froid est encore intense, mais le dégel peut venir et déclencher de terribles épidémies. Nos libérateurs ne viennent toujours pas. L'attente paraît interminable. Un groupe de pionniers part avertir la population environnante et demander du secours. Sans résultat.

Les Allemands reviennent

Alors que nous nous croyions définitivement débarrassées des Allemands, le mercredi 24 janvier, dans l'après-midi, un groupe important de SS et de civils allemands, les fameux " triangles verts " - forçats de droit commun qui remplissaient les fonctions de kapos et de tueurs dans les camps, - apparut, manda la responsable et lui ordonna de réunir toutes les juives, valides et malades. Je me trouvais en ce moment avec une amie, également déportée de Paris, dans le block no 12 occupé par de vieilles femmes polonaises amenées à Birkenau après l'échec du soulèvement de Varsovie. Nous étions toutes deux chargées de la gestion de ce block, le plus proche de l'entrée du camp. Quelle ne fut pas notre surprise quand nous vîmes Jankowska, que nous avions désignée quelques jours plus tôt aux fonctions de chef provisoire du camp, venir vers nous et nous dire : " Les Allemands vous ordonnent de vous réunir sur la place devant l'entrée, vous ne pouvez faire autrement que de les suivre. "

En un réflexe, nous la bousculâmes et, lui tournant le dos, nous nous dirigeâmes au pas de course vers la sortie arrière du block, qui donnait du côté de l'infirmerie des hommes. Nous sautâmes le fossé qui nous en séparait et courûmes vers notre ami et camarade Adolphe Schilling. C'était un antifasciste allemand (aryen) qui, comme Orli, passait sa onzième année dans les camps. Il nous cacha dans sa chambre et monta la garde jusqu'au soir. Il nous mena ensuite dans un abri connu de lui seul et nous installa pour la nuit. Il alla ensuite chercher dans les blocks d'autres femmes de notre groupe et les ramena à la faveur de l'obscurité dans notre abri. Elles nous apprirent qu'après notre fuite Jankowska réunit une vingtaine de femmes que les Allemands emmenèrent. Nos camarades y échappèrent en se cachant dans les lits des malades.

(Après la libération du camp, nous avons, au cours d'une réunion orageuse, en présence d'officiers soviétiques, reproché à Jankowska son attitude : quelques nationalistes polonaises et des Ukrainiens soutinrent avec elle qu'elle ne pouvait pas faire autrement qu'obéir aux ordres des Allemands. La même nuit Jankowska s'enfuit.)

Deux soldats russes

Nous restâmes dans notre abri deux jours et trois nuits. Les " triangles verts " opéraient des descentes-surprises dans le camp et Jankowka s'intéressait à nous. La bataille faisait rage tout autour. Des éclairs parcouraient l'horizon, les obus sifflaient au-dessus du camp. Par miracle, aucun ne s'égara à l'intérieur. La fin de notre calvaire était proche, mais qu'ils étaient longs ces jours et ces nuits d'attente !

Dans la nuit du vendredi le grondement des canons s'intensifia et se rapprocha. Puis, le samedi 27, au matin, un calme étrange nous enveloppa. D'abord, on nous rapporta que le bruit courait que les Russes avaient reculé de 4 kilomètres. Mornes et déçues, nous nous assîmes sur le lit. C'est à ce moment qu'Adolphe Schilling accourut pour nous annoncer qu'il avait vu des soldats russes à la porte du camp. Nous nous précipitâmes dehors. C'était vrai. Deux soldats barbus et boueux se tenaient devant nous. Nous nous jetâmes à leur cou et nos larmes jaillirent.

Une ère nouvelle commença dans notre vie. Les premiers jours, quand les soldats de première ligne stationnaient dans notre camp, nous ne faisions que leur préparer du café, de chanter ensemble. Nous leur cédâmes nos lits : ils s'étaient battus six jours et six nuits sans répit. Après quoi le travail d'organisation du camp avec l'aide des autorités militaires soviétiques commença. Elles firent creuser des fosses et enterrer les cadavres. On en transporta une partie à Auschwitz aux fins d'autopsie. Des vivres et des médicaments apparurent. Mais le camp de Birkenau était trop dévasté, l'eau et la lumière difficiles à rétablir. Les malades avaient besoin de soins sérieux dans de meilleures conditions d'hygiène. Les officiers russes décidèrent de les transporter dans le camp central d'Auschwitz. Le transfert s'effectua dans des voitures à cheval où l'on installa les malades à deux ou trois, soigneusement enveloppées.

Puis Birkenau resta vide. Mais sa terre restera imprégnée du sang qui y coula et gardera les traces des pas de millions de martyrs que le monde n'a pas le droit d'oublier.

Les Polonais, les Russes, les Hongrois, tous ceux qui le pouvaient, rentrèrent chez eux. Mais la guerre n'était pas finie et la route de notre rapatriement était encore coupée. De notre plein gré, nous décidâmes de continuer à soigner nos malades sous la direction des médecins de l'armée rouge. Nous travaillâmes ainsi deux mois au block 19 d'Auschwitz, avec un groupe de Français que nous y avions rencontrés. Les autorités soviétiques entourèrent les malades de soins très attentifs, nourrirent les plus gravement atteints avec des plats envoyés du mess des officiers. Beaucoup purent quitter le camp par leurs propres moyens.

Au mois de mars, les autorités soviétiques firent des obsèques grandioses et symboliques à toutes les victimes de la barbarie hitlérienne exterminées à Auschwitz. On transporta ensuite les grands malades dans les hôpitaux de Katowice et nous y partîmes également dans un dernier convoi d'anciens d'Auschwitz. Dans les derniers jours d'avril, les autorités soviétiques nous annoncèrent que notre rapatriement était imminent. Nous quittâmes Katowice le 28 avril avec de nombreux prisonniers de guerre français que nous y avions rencontrés. Le 30, nous arrivâmes à Odessa. Le 3 mai, on nous embarqua sur un paquebot norvégien avec un équipage anglais en route vers Marseille.

Le 11 mai 1945, nous eûmes la joie inoubliable de poser le pied sur la terre française.

(1) " Allez ! allez ! plus vite. "

 

Auschwitz: les derniers témoins racontent

LIBERATION 24 janvier 2015




La voie ferrée menant au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne, le 27 janvier 2014.
La voie ferrée menant au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne, le 27 janvier 2014. (Photo Janek Skarzynski. AFP)
 
70e anniversaire de la libération d’Auschwitz par l’Armée rouge, nombreux sont les survivants à pouvoir témoigner de cet épisode. 

Il y a dix ans, environ 1500 d’entre eux, venus du monde entier, avaient pu assister aux cérémonies de commémoration, dans le sud de la Pologne. Cette année, ils ne seront plus que 300. Le quotidien américain Washington Post a rencontré quatre de ces personnes, âgées d’entre dix et dix-neuf ans au moment de leur libération.

 Marta Wise, 80 ans, vit aujourd’hui à Jérusalem. Elle se souvient des traits du «médecin» nazi Josef Mengele, auteur d’atroces expérimentations sur les prisonniers du camp : «Quand il souriait vous saviez qu’il y avait un danger, parce que c’est quand il souriait qu’il était le plus sadique», se rappelle-t-elle.

«Les trois jours des marches de la mort étaient les pires», juge Raphaël Esrail, 89 ans, un Français juif, évoquant ces convois de déportés entraînés par les Nazis dans leur fuite devant l’armée soviétique.

Quant à l’Allemand Hermann Höllenreiner, 81 ans, il reste marqué par événement intervenu quelques heures seulement après son arrivée dans le camp. L’un des prisonniers se voit séparé du chien qu’il avait réussi à emmener dans le train. «Le garde a simplement pointé son revolver sur ce petit chien innocent et l’a tué», raconte-t-il. «C’est là que j’ai su que nous avions affaire à des animaux».

Pour l’Américaine d’origine hongroise Anna Ornstein, 87 ans, l’Holocauste n’était «que le début d’un siècle de génocides : Arméniens, Cambodge, Bosnie, Rwanda… Aujourd’hui, certains musulmans disent : "Respectez-nous et peut-être que nous arrêterons de vous tuer". Tout ce que je sais, c’est que nous n’avons pas appris de l’Holocauste que nous devrions arrêter de nous entre-tuer. Parce que nous continuons».

L’intégralité des témoignages (en anglais) sur le site du Washington Post.

http://www.washingtonpost.com/sf/world/2015/01/23/with-fewer-voices-auschwitz-survivors-speak/?tid=sm_tw
 
Source:  Liberation.fr
 
Grand angle, Le Monde:  Auschwitz, symbole de la barbarie nazie
http://abonnes.lemonde.fr/archives/temps_fort/2015/02/14/auschwitz-symbole-de-la-barbarie-nazie_4571364_1819218.html

L'organisation industrielle de la mort dans le camp d'Auschwitz-Birkenau

http://www.lefigaro.fr

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