dimanche 28 juin 2015

Condamnation de l'acte criminel posé contre la Mairie de Besançon par le ressortissant camerounais Bertrand Teyou

 

Notre association condamne avec fermeté l'acte répréhensible posé par un de ces illuminés irresponsables pourtant pris en charge par la solidari té nationale, qui refusent obstinément de respecter les lois et institutions d'un pays d'accueil qu'ils accusent assez lâchement de tous les maux.


Un accusé d'emblée non expulsable au Cameroun


Il est d'emblée hors de question que l'accusé soit expulsé vers son pays d'origine (le Cameroun) où, faut-il le rappeler, il a été persécuté pour ses écrits sur la Première Dame .

Les actes répréhensibles qu'il a posés mériteraient effectivement d'être sanctionnés sur un plan pénal, si l'instruction parvient à la conclusion qu'il avait tout son discernement. Avec le recul, son comportement semble davantage accréditer la thèse d'une réelle dépression psychologique, pour laquelle M. Teyou aurait impérativement besoin d'un vrai suivi médical et d'un accompagnement adéquat.

Cet incident regrettable révèle une triste dérive personnelle...à laquelle aucun réfugié n'est malheureusement pas à l'abri. Si nous pouvons d'une manière ou d'une autre l'aider à la surmonter, nous n'y hésiterons pas, malgré la fermeté de notre condamnation.

L'association Nous Pas Bouger 




La réaction de Jean Body Zibi II, Président de l'association Franco-Camerounaise de Besançon

Habitant de la ville de Besançon et Président de l'association Franco-Camerounaise locale, je tiens à manifester mon incompréhension et ma colère face à cet acte criminel et insensé posé par ce réfugié politique camerounais que j'ai rencontré quelques fois.

Monsieur Bertrand Teyou, vient par son acte d'entacher très négativement l'image du Cameroun dans cette partie du territoire français où vivent bon nombre de ses compatriotes.

A-t-il pensé aux dommages collatéraux de son geste? 

Quelques soient ses griefs vis à vis de ses interlocuteurs dans ses différentes démarches, rien ne peut justifier l'acte criminel posé.

Nous sommes dans un État de droit et pour un réfugié politique comme lui, la moindre des choses est de respecter les lois du pays d’accueil. La France était-elle obligée d'accueillir Bertrand Teyou?

Un proverbe camerounais ne dit-il pas:"tu sors le chien d'un fossé, il te mord".

Il dit qu'il a fait face à la brutalité du régime en place au Cameroun, on peut dire qu'après l'acte qu'il vient de poser, il va faire face à la rigueur et la sévérité des lois françaises qui punissent très durement ce type de crimes.

 Jean Body Zibi II, Président de l'association Franco-Camerounaise de Besançon




L'incendie - 25/06/2015
Photo: (c) macommune.info




L'incendie
Photo: (c) macommune.info

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