Emmanuel Macron : «Je ne crois pas à la politique de l'assistance» (...)
« Quand on pourra monter sa boîte, échouer ou grandir ; quand on pourra
trouver un job dans un quartier plus rupin, alors la République aura un
sens ! » (...) « Quand je vais aux États-Unis, je leur dis que la
France a deux problèmes. On stigmatise ceux qui échouent et on jalouse
ceux qui réussissent »...D'accord à 100% sur le constat!
Photo:
Ministère de l’Economie (Paris XIIe), le 19 septembre. Lors des
Journées du patrimoine, Emmanuel Macron avait déjà reçu des jeunes à
Bercy. Aujourd’hui, il en invite un millier pour les mettre en contact
avec des entreprises. (MaxPPP/Wostok Press/Francois Lafite.)
Qu'Emmanuel Macron se rassure, les jeunes de banlieue
et les Français issus de l'immigration en général ne vouent
effectivement pas un culte à "l'assistance"...et rivalisent souvent
d’ingéniosité entrepreneuriale pour sortir de leurs ghettos.
En effet l'on ne traverse pas des déserts et des océans
au risque parfois de sa propre vie pour venir voir ses enfants ou ses
petits-enfants se contenter ou "profiter" en France (comme le
soutiennent les réactionnaires) des allocations et vivre dans "l'excuse"
permanente (comme dirait l'autre). C'est une forme de résignation ou de
fatalité sociale.
C'est d'abord au bon vieux plafond de verre et à
l'ascenseur social désespérément en panne en France auxquels M. Macron
doit s'attaquer en priorité.
Et rien, absolument rien ne laisse penser que le
gouvernement dans lequel il siège est prêt à combattre de front - comme
il le fait à juste titre contre l'insécurité ou le terrorisme - les
discriminations raciales, les contrôles au faciès, les stigmatisations
identitaires, ou la ségrégation institutionnelle qui prévalent dans la
société française, et renvoient hélas souvent les jeunes de banlieue
(comme ils disent) à leur territoire de résidence ou pire encore, à leur
origine dite étrangère (cette bi-nationalité que Manuel Valls tient
absolument à leur coller à la peau, y compris quand nombre d'entre-eux
n'ont jamais mis le pied dans le pays d'origine de leurs parents ou
grands-parents).
C'est "La République aristocratique prétendument égalitaire" cajolée par Manuel Valls et indirectement François Hollande, que le libéral Emmanuel Macron
doit "pulvériser" de l'intérieur. Il aura alors rendu le meilleur
service à l'esprit d'entreprise de tant de "jeunes des banlieues".
Joël Didier Engo
Président de l'Association NOUS PAS BOUGER
npb
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire