mercredi 20 avril 2011

Ces Africains d’Occident…Otages de leurs propres contradictions?













Certains africains à Paris, Washington, ou Londres ne seraient-ils pas entrain de se tromper de combat et d’adversaire(s)? Le colon du 21éme siècle ressemblerait-il nécessairement à celui qu’ils dépeignent à longueur de manifestations et sites communautaires? un curieux mélange des Présidents de France, des États-Unis d’Amérique, ou du Premier Ministre Britannique…coiffés des moustaches d’Adolf Hitler, sous la bannière de l’ONU qui aurait autorisé «le massacre des indigènes nationalistes» en Côte d’Ivoire, en Libye, au Cameroun…

C’est à ne plus rien comprendre à la lutte contre le colonialisme, l’impérialisme…

Car comment déceler la moindre motivation (légitime) chez ces “africains” visiblement très mal dans leur peau en occident? sans y voir précisément une excessive propension à la victimisation coloniale, à une forme d’irresponsabilité sociale et politique…qui permettent à juste titre aux uns et aux autres, de jouir uniquement des avantages socio-économiques induits par ces sociétés occidentales, tout en brandissant à tout vent le noble combat livré autrefois en Afrique par nos ancêtres respectifs contre l’impérialisme occidental.

Comme on dit familièrement, certains semblent vouloir le beurre, l’argent du beurre et la crémière occidentale en même temps. Il faut d’ailleurs leur reconnaître un certain succès dans la propagande anti-occidentale, à coup de chantage sur les multiples crimes non élucidés qui jalonnent notre Histoire collective.

Pourtant le temps est venu d’accorder à nos vaillants ancêtres et «tirailleurs» un repos bien mérité et éternel

Ils ne pourront en permanence être déterrés de leurs tombes pour venir justifier la perpétuation dans le sang et la fraude électorale des dictatures en Afrique, l’égocentrisme caractérisé de tel ou tel citadin se revendiquant (d’abord) africain à Paris, Washington ou Londres… dans ce qui doit relever d’actes de savoir vivre en collectivité: attendre patiemment son tour dans une file devant une administration, ne pas monopoliser la place dans un transport en commun ou une partie commune, ne point indisposer le public par une conversation téléphonique très intime…

Des écarts de conduite politiques et personnels (souvent très localisés) qui ne sont évidemment pas propres aux africains à Paris, Londres ou Washington, mais agissent malheureusement comme un effet grossissant et repoussoir face à la vitesse stupéfiante de la circulation de l’ information, des clichés et des images de notre temps.

En effet la mondialisation fragilise singulièrement la posture de l’éternelle victime coloniale de l’occident, notamment auprès des femmes et des hommes installés en occident, et qui partagent l’essentiel des préoccupations avec lui. Le risque d’être rapidement démasqués, comme de véritables usurpateurs et imposteurs de la lutte anti-coloniale, s’accroit d’autant.

D’où la nécessité de prendre garde à ne pas devenir les otages de nos propres contradictions.

Je vous remercie

Joël Didier Engo

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