Ce rapport 2013 sur la rétention administrative rédigée par cinq associations (1) vient hélas confirmer une triste réalité connue par les acteurs et
observateurs avisés; tant le durcissement des conditions de
régularisation et les expulsions semblent la marque inhumaine - jamais
assumée - de ce gouvernement Hollande-Valls...
En effet la "fermeté"
prônée par ce dernier franchit parfois des "extrémités" jamais
observées y compris sous l'ère Sarkozy où, (contrairement
à l'imaginaire général) les étrangers remplissant les conditions d'une
régularisation par le travail, pour des raisons sanitaires ou
humanitaires obtenaient leurs titres de séjour, sans faire l'objet de
suspicions infamantes ou de traitements humiliants et dégradants (pour
ceux d'entre-eux souffrant notamment de pathologies graves
qui nécessitent un suivi permanent en France).
Depuis quelques mois les rejets systématiques des demandes puis les expulsions sont devenues la règle pour toutes ces catégories, et la régularisation l'exception.
Alors pas surprenant de lire l'augmentation des retours forcés, des
difficultés d'accès au droit, ou des placements d'enfants en rétention...
répertoriés dans le rapport 2013 des cinq associations intervenant dans
les centres de rétention administrative (CRA).
Bien malheureux constat en terme de bilan d'autres promesses non tenues.
Joël Didier Engo
(1) Les cinq associations intervenant dans les Centres de rétention
administratives sont la Cimade, France Terre d'asile, Forum
réfugiés-Cosi, l'Association service social familial migrants (Assfam)
et l'Ordre de Malte France.
CENTRE ET LOCAUX DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE:
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