samedi 6 février 2016

M. MACRON: faire sauter le plafond de verre français de l'intérieur, le devoir d'un vrai libéral.

Emmanuel Macron : «Je ne crois pas à la politique de l'assistance» (...) « Quand on pourra monter sa boîte, échouer ou grandir ; quand on pourra trouver un job dans un quartier plus rupin, alors la République aura un sens ! » (...) « Quand je vais aux États-Unis, je leur dis que la France a deux problèmes. On stigmatise ceux qui échouent et on jalouse ceux qui réussissent »...D'accord à 100% sur le constat! 


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Photo: Ministère de l’Economie (Paris XIIe), le 19 septembre. Lors des Journées du patrimoine, Emmanuel Macron avait déjà reçu des jeunes à Bercy. Aujourd’hui, il en invite un millier pour les mettre en contact avec des entreprises. (MaxPPP/Wostok Press/Francois Lafite.)

Qu'Emmanuel Macron se rassure, les jeunes de banlieue et les Français issus de l'immigration en général ne vouent effectivement pas un culte à "l'assistance"...et rivalisent souvent d’ingéniosité entrepreneuriale pour sortir de leurs ghettos.

En effet l'on ne traverse pas des déserts et des océans au risque parfois de sa propre vie pour venir voir ses enfants ou ses petits-enfants se contenter ou "profiter" en France (comme le soutiennent les réactionnaires) des allocations et vivre dans "l'excuse" permanente (comme dirait l'autre). C'est une forme de résignation ou de fatalité sociale.

C'est d'abord au bon vieux plafond de verre et à l'ascenseur social désespérément en panne en France auxquels M. Macron doit s'attaquer en priorité.
 
Et rien, absolument rien ne laisse penser que le gouvernement dans lequel il siège est prêt à combattre de front - comme il le fait à juste titre contre l'insécurité ou le terrorisme - les discriminations raciales, les contrôles au faciès, les stigmatisations identitaires, ou la ségrégation institutionnelle qui prévalent dans la société française, et renvoient hélas souvent les jeunes de banlieue (comme ils disent) à leur territoire de résidence ou pire encore, à leur origine dite étrangère (cette bi-nationalité que Manuel Valls tient absolument à leur coller à la peau, y compris quand nombre d'entre-eux n'ont jamais mis le pied dans le pays d'origine de leurs parents ou grands-parents).

C'est "La République aristocratique prétendument égalitaire" cajolée par Manuel Valls et indirectement François Hollande, que le libéral Emmanuel Macron doit "pulvériser" de l'intérieur. Il aura alors rendu le meilleur service à l'esprit d'entreprise de tant de "jeunes des banlieues".

Joël Didier Engo
Président de l'Association NOUS PAS BOUGER

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