Le sort aura voulu que ce soit cet attaquant de couleur qui enterre définitivement tout espoir de victoire de la
France... Comme un clin d’œil à une certaine triste réalité
souvent pas bonne à ressasser. Alors bravo au Portugal, même si les
bleus n'ont franchement pas démérité.
Mais l'enjeu allait déjà bien au-delà de leurs
prestations strictement footballistiques. Vivement que l'on revienne
aux vraies préoccupations des gens (toutes origines et nationalités
confondues).
Car les messages de sympathie, de tendresse, de
tolérance, et même d'humour sur les personnes qui en France
soutenaient le Portugal nous ont donné espoir. Celui de voir le même
état d'esprit rejaillir sur les ressortissants d'Afrique,
singulièrement l'Algérie (certes improbable dans un Euro),
sans que des pseudo-intellectuels identitaires ne nous abreuvent de
tribunes sur la faillite (en sous-texte: l'impossibilité) de
l'intégration des maghrébins et des Africains en France.
Et disons-le franchement sans polémiquer
outre-mesure: restera de cette finale perdue contre le Portugal la
frustration d'une équipe de France talentueuse, dont on aura
délibérément privé d'un attaquant de métier et aussi expérimenté
que Karim Benzema, et qui a fini par le payer au moment où elle enavait le plus besoin.
La grandeur des champions c'est précisément
d'apprendre des grotesques et stupides erreurs comme celle-ci.
Vive la France dans sa grande et belle diversité!
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