"Menacer physiquement ou de mort"
un humoriste qui manie aussi ostensiblement "l’insulte et la
simplification intellectuelle" dans une querelle médiatique très
française – cette insulte et cette simplification intellectuelle qu’il
reproche précisément à ses contradicteurs ou détracteurs…Cela est non
seulement inadmissible pour la cohésion nationale, mais surtout
déshonorant pour celles et ceux qui s’estiment stigmatisés dans ces
chroniques et interviews (dont l’auteur nous dit être "de second degré").
De grâce abstenez-vous de toute forme de violence (orale ou
physique), et accordez à monsieur Bedos ce respect qu’il dénie à nombre
d’entre-vous, en vous rangeant Tou(te)s dans le camp dit des
"Dieudonnistes"!
Parce qu’il ne faut jamais répondre à l’incitation ou à la
provocation à la haine fortement connotée par la violence; mais par une
non-violence suffisamment articulée et argumentée, à même de juguler les
haines et les frustrations. La violence serait d’ailleurs tellement
contre-productive dans le cas d’espèce, parce qu’elle enfermerait
définitivement les auteurs dans tous ces clichés et préjugés véhiculés
dans les chroniques de Nicolas Bedos, alors qu’ils essayent si
péniblement d’en sortir au quotidien.
Peut-être Nicolas Bedos ne le sait pas ou fait mine de ne pas le savoir:
aujourd’hui dans la France de 2014 les clichés et préjugés racistes
sont vraisemblablement les pires barrières sociales (dans une
république), auxquelles se heurtent une partie non négligeable des
personnes issues de l’immigration africaine et maghrébine dans l’accès à
l’emploi, aux droits civils et politiques, ou bonnement dans les
simples actes du quotidien.
Alors affronter et combattre les propos antisémites de Dieudonné
Mbala Mbala, mille fois OUI, mais pas de cette manière monsieur!
Joël Didier Engo
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