Xenophobia is an expression of a terrible failure of memory
Xenophobia is an expression of a terrible failure of memory. We are
forgetting the long years of struggle against ethnic and related forms
of identity mobilisation. We are forgetting the support given by the
peoples of the African continent to the struggle against apartheid. And
we are forgetting the legacies of liberation stalwarts like Nelson
Mandela, Ahmed Kathrada and many other veterans of the struggle.
Xénophobie en Afrique du Sud : l'échec de l'héritage Mandela
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Il représentait la paix et la tolérance entre les peuples. Nelson
Mandela a dévoué sa vie à son peuple pour que celui-ci les fils et
filles sud-africains apprennent à vivre ensemble. Pour que son peuple
mérite et comprenne le sens du terme "pays arc-en-ciel".
Mais Nelson Mandela n'aurait pas pu prévoir de telles choses. Lui qui
a vu son peuple au bord de l'affrontement fratricide. A l'époque, le
peuple noir sud-africain était divisé en deux camps. Ceux qui voulaient
et acceptaient le pardon, et ceux qui voulaient en découdre avec
l'oppresseur. Nelson Mandela a pu sortir son peuple de cette spirale de
violence. Mais l'après apartheid n'a, visiblement, pas été gérée comme
il se doit; puisque ce peuple, celui du pays arc-en-ciel, ne supporte
plus les couleurs venues d'ailleurs.
Violences insensées
Pourquoi s'en prendre à des populations au motif que ces dernières
sont étrangères. Que gagnent-ils à s'en prendre aux minorités
africaines? Ces questions sont sur les lèvres de la plupart des
africains. Et bon nombre parmi eux, à travers le continent, sont
incrédules face à de telles barbaries. "Après tout le soutien qu'ils ont reçu du reste de l'Afrique pendant l'apartheid?"
s'interroge Jules sur son profil Facebook. Les Africains se sentent
trahis en général, et observent impuissants et avec horreur, les
images venant du pays de Mandela, celui-là même que le continent entier pleurait il ya peu.
Il faut dire, que la répartition des richesses, et la baisse des
inégalités reste et demeure un problème central, malgré la chute du
régime raciste de l'apartheid.
Le gouvernement de Mandela, puis celui de Thabo Mbeki et ensuite celui
de Zuma ont réussi à créer une petite classe moyenne dans la
communauté noire, mais bien trop de citoyens végètent encore dans des
situations financières instables. Pour vaincre cette montée de
xénophobie, il faudra bien plus que des mots, mais aussi des campagnes
de sensibilisation. Il faudra également travailler à réduire les
inégalités sociales dans un pays qui se veut multiculturel.
Quoi qu'il en soit, ces violences injustes feront tache dans
l'histoire de ce jeune pays, et les politiciens de tous bords, porteront
à jamais une grande partie des responsabilités.
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