Photo: Bertrand Guay afp.com
Dans
aucun pays au monde, à l'exception notable des républiques
bananières, la régularisation administrative des étrangers est
accordée sur la base de "promesses" faîtes par telle ou
telle formation politique, syndicale, ou associative. Pas plus
d’ailleurs qu'elle obéit à des injonctions, des pressions,
et autres manifestations ou occupations médiatisées sur les places ou
édifices publics.
En
réalité ces dernières peuvent représentées une forme
caractérisée de défiance à l'égard des institutions et des lois
de la république; auxquelles sont autant assujettis les étrangers
que les nationaux, surtout quand ils sont en situation irrégulière.
C'est
pourquoi j'ai toujours pensé qu'il est simplement irresponsable,
voire très cynique, d'induire de la sorte en erreur des femmes et des
hommes déjà singulièrement fragilisés par la migration clandestine; les
précipitant et les installant à jamais dans l'impasse des
collectifs dits de régularisation de "sans-papiers".
Car des régularisations n'interviennent souvent qu'à titre exceptionnel dans le cadre des collectifs de sans-papiers; laissant hélas sur le carreau et dans la déshérence totale de nombreuses autres personnes, qu'une association comme la nôtre se charge péniblement, sans la moindre assistance, de réinstaller dans le processus normatif de régularisation.
Car des régularisations n'interviennent souvent qu'à titre exceptionnel dans le cadre des collectifs de sans-papiers; laissant hélas sur le carreau et dans la déshérence totale de nombreuses autres personnes, qu'une association comme la nôtre se charge péniblement, sans la moindre assistance, de réinstaller dans le processus normatif de régularisation.
Je vous
remercie
Joël
Didier Engo
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