Un dîner en ville avec OBAMA
qui en dit long sur l'ambivalence assumée de la classe politique
française à l'égard des minorités visibles dans leur pays. OBAMA devrait
y réfléchir...
Purement anecdotique peut-être, mais aussi symptomatique du double
visage ou double langage d'une certaine classe politique française
devant la diversité française.
C'est vrai personne ne résiste au magnétisme du premier président
noir américain, même 07 années après son arrivée à la Maison blanche.
Cela fait encore "In" de s'afficher dans un dîner avec Barack OBAMA,
qu'avec Vladimir Poutine ou Xi Jinping... même quand ces derniers
séjournent aussi au même moment à Paris et tant d'autres encore de leurs
homologues étrangers....
Un dîner ou une photo avec OBAMA, ça ne se refuse pas...bien-sûr.
Mais au-delà du symbole et des apparences, creusons un peu...et
interrogeons-nous sans instruire quelque procès que ce soit, sur cette
curieuse classe politique française si prompte à saluer l'émergence
politique d'un homme de couleur aux États-Unis d'Amérique, quand elle
fait tout, je dis bien tout - en dépit des beaux discours - pour
empêcher et freiner la promotion des hommes de couleur aux plus hautes
responsabilités exécutives et politiques en France. Pourtant cela serait
un horizon pour tant de jeunes des quartiers difficiles...
Les concernés auront vite fait de me répliquer: "la France n'est pas l'Amérique",
et les femmes issues de la diversité y semblent davantage tolérées dans
notre arène politique que leurs semblables masculins. Pourquoi?
"Vous savez ....les femmes, elles ne feraient de "mal à personne",
alors que les hommes (noirs, arabes, asiatiques...) qui sait???...Ils
représentent encore dans un certain inconscient politique une espèce ô
combien dangereuse, qu'il faudrait d'abord dompter - voire domestiquer -
en s'y tenant de préférence à distance, à très bonne distance."
Précisément parce qu'on ne sait jamais...L'infiltration de la classe
politique française par DAECH pourrait aisément passer par eux...Comme
ces réfugiés et migrants syriens parmi lesquels se seraient infiltrés
des terroristes.
Ah ces cliches et préjugés réducteurs, il n'y a pas pire poison pour la démocratie et la cohésion nationale.
Joël Didier Engo
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