mercredi 20 février 2019

France: gare à dépeindre tout un peuple, notamment l'ensemble de ses couches populaires, en antisémites et racistes. C'est inexact.

 
 L'antisémitisme, le racisme, la xénophobie, et même l'homophobie sont des fléaux persistants dans les différentes classes sociales françaises. 

Ils doivent être dénoncés puis combattus avec la même fermeté sans la moindre indulgence, en veillant de ne pas donner ou laisser l'impression (vraie ou fausse) d'une instrumentalisation politique sur fond de mémoire sélective et d'acharnement opportun contre un mouvement de revendication sociale que certains veulent acculer à la "faute" impardonnable en le dépeignant comme entièrement antisémite et raciste.

C'est faux et archi-faux

Les Français dans leur ensemble ne sont pas plus antisémites, racistes, xénophobes, ou homophobes que d'autres peuples du monde....

L'indignation et la condamnation de ces fléaux doivent simplement être d'égale intensité et fermeté, quels que soient les victimes, les auteurs, les milieux, et même les communautés d'intérêts.

JDE








Antisémitisme, racisme, propos haineux... la législation en vigueur en France

media 
Le 19 février 2019, environ 80 tombes du cimetière juif de la ville alsacienne de Quatzenheim, au nord-ouest de Strasbourg (Est), sont découvertes profanées.REUTERS/Vincent Kessler
 
Des mesures concrètes pour lutter contre l'antisémitisme. C'est ce que vont demander ce mercredi soir des représentants de la communauté juive à Emmanuel Macron, lors du dîner du Crif, le Conseil représentatif des institutions juives, où le président sera présent. Mardi soir, des milliers de personnes se sont rassemblés à Paris et dans toute la France pour dénoncer les actes antisémites. Ils sont en recrudescence ces derniers jours, cimetière juif profané dans l'est de la France, tags sur un portrait de Simone Veil… Retour sur la législation en France concernant les actes antisémites.
La loi est très claire et elle est très stricte. Et même si l'antisémitisme se distingue du racisme, la loi ne fait pas la différence entre ces deux termes juridiquement donc, il s'agit d'une seule et même infraction.
Quand une personne tient un propos ou commet un acte à caractère raciste, le Code pénal précise que ces faits sont passibles d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. Cette peine a d'ailleurs été durcie il y a deux ans.

Tous ces faits se sont déroulés dans la rue, donc en public, mais les sanctions prescrites par le Code pénal s'appliquent aussi lorsque des injures sont tenues sur internet et on en voit de plus en plus qui pullulent avec les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter.

Il faut le rappeler, tous les propos tenus sur internet sont publics. Donc si certains tweetent ou publient sur Facebook des messages à caractère raciste ou antisémite, ils tombent aussi sous le coup de la loi. La loi qui impose d'ailleurs aux sites internet la mise en place de systèmes de contrôles pour lutter contre ces infractions.

Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé mardi qu'il souhaitait légiférer, si possible avant l'été, pour endiguer le « foisonnement des paroles haineuses, antisémites ou racistes, sur les réseaux sociaux ».

Le député Les Républicains, Eric Ciotti, a de son côté déposé ce mercredi une proposition de loi pour mieux lutter contre l'explosion des actes antisémites.

(Ré) écouter : Quelles mesures contre l'antisémitisme ? (Reportage France)

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